sexta-feira, 30 de setembro de 2016

Document Final de Salamanque

Voici, en français, en espagnol, et en anglais, le texte définitif du Congrès qui vient de finir à Salamanque.



CONGRÈS INTERNATIONAL
LES DOMINICAINS DANS LA PROMOTION ET LA DÉFENSE DES DROITS HUMAINS : PASSÉ, PRÉSENT, FUTUR
Salamanque, Espagne
1 – 5 Septembre 2016
Déclaration Finale

Il y a  800 ans l’Église confiait à l’Ordre des Dominicains la mission de prêcher l’Évangile. A l’occasion de ce Jubilé, 200 frères, sœurs, laïcs, moniales, prêtres associés et jeunes dominicains, œuvrant dans 50 pays, se sont rassemblés à Salamanque en Espagne, du 1er au 5 septembre 2016, pour réfléchir sur la façon dont la Famille Dominicaine peut renouveler sa mission à travers la promotion et la défense des droits humains.

Bien que la terminologie de « droits humains » soit relativement récente, nous assistons dans l’Église à cette prise de conscience croissante : en portant notre attention sur les droits humains nous rejoignons et unifions tous les aspects de notre travail pour la défense de la dignité et de la liberté inhérentes à toute personne humaine, qui sont au cœur de la Bonne Nouvelle que Jésus, Verbe Incarné, est venu prêcher :

·       Personnes et Création. Le respect de la dignité humaine et la promotion des droits humains sont inséparables du respect et de la protection de la Création dans toute son intégrité. Il ne peut y avoir une espèce humaine épanouie, jouissant de l’exercice de tous ses droits, si les écosystèmes de la terre sont épuisés et si on ne les protège pas. Le respect intégral de toute la Création s’intègre dans ce que l’Église entend par « bien commun ».

·       Justice et  Paix. Les Droits Humains nous permettent de traduire le principe de la justice dans des engagements concrets et exigeants. La communauté internationale les reconnaît comme partie intégrante d’un ordre pacifique et démocratique. Toutes les personnes ont des droits, des libertés et des responsabilités, ce qui permet à tout un chacun de construire un monde juste et de promouvoir la paix.

·       Les multiples dimensions des droits et des responsabilités des personnes. Lorsque l’on parle des droits humains, on distingue maintenant les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Ils sont universels, indivisibles et interdépendants, dans le respect de la diversité culturelle. Ces principes, même s’ils ne sont pas facilement appliqués dans notre monde, constituent pourtant le nœud de l’Enseignement Social de l’Église sur la personne humaine.

·       La vie intellectuelle et l’expérience. Chacun de ces droits humains nous lance le défi de reconsidérer le but de notre étude et de notre recherche. Notre travail intellectuel est appelé à analyser la signification et les causes structurelles des violations de dignité et de liberté. Ceci ne peut se faire que si nous prêtons sans cesse une oreille respectueuse et compatissante aux témoignages de ceux qui souffrent.

Ainsi, à la suite de Jésus et de Dominique, nous sommes appelés à prêcher cette Bonne Nouvelle de telle manière qu’elle puisse toucher les cœurs de toutes les personnes : celles qui souffrent, celles qui les assistent, celles qui sont indifférentes à leurs souffrances, celles qui les oppriment, et celles qui violent ce don de Dieu qu’est la Création.
Ce n’est donc pas par hasard que nous nous sommes réunis à Salamanque. Nous avons voulu nous imprégner de l’esprit qui animait nos frères, Pedro de Cordoba, Antonio de Montesinos, Francisco de Vitoria, Bartolomé de Las Casas et autres Dominicains du XVIème siècle formés à l’École de Salamanque. En étroite collaboration les uns avec les autres, ils ont affirmé le sens de la communauté humaine. En insistant sur la nécessité de reconnaître et protéger les droits des peuples indigènes du « Nouveau Monde », Vitoria et ses frères ont posé les fondements du Droit International et ont témoigné de la nécessité d’une communauté et d’une coopération mondiales, ce qui inspira les fondateurs des Nations Unies, devenues aujourd’hui la principale institution pour la promotion de la Justice et de la Paix au niveau mondial.

En relisant l’histoire de notre Famille Dominicaine, nous reconnaissons que nous avons souvent omis de promouvoir et défendre les droits universels. Toutefois, tout au long de notre histoire – et c’est encore le cas aujourd’hui –  beaucoup de frères et de sœurs ont été des témoins lumineux de la compassion et se sont faits les défenseurs des pauvres, des marginalisés, des opprimés et de la planète.

Nous reconnaissons que le chemin à parcourir pour être de véritables défenseurs des droits de ceux et celles qui souffrent est encore long. Aussi, ressemblés dans ce Congrès, nous nous engageons aux mesures suivantes :  

1.     Assumer comme partie intégrante de notre charisme dominicain la mission de Justice et Paix. Elle est constitutive de la prédication de l’Évangile.

2.     Intégrer l’Enseignement Social de l’Église et la défense des droits humains dans tous les aspects de la formation de la Famille Dominicaine –  frères, sœurs, moniales, laïcs, associés, fraternités de prêtres, jeunes et autres mouvements membres de la Famille.

3.     Promouvoir l’étude de Laudato Si comme un instrument d’enseignement d’une écologie intégrale qui combine le bien-être des personnes humaines et celui de toute la création.

4.     Adopter et promouvoir le « Processus de Salamanque » qui invite les Dominicains, nos Institutions académiques et nos programmes d’apostolat à diriger notre étude, nos recherches, nos analyses et nos actions vers la recherche de réponses aux questions que le monde actuel nous pose, et créer ainsi une synergie passionnée entre notre vie intellectuelle et notre vie apostolique.

5.     Créer et renforcer les réseaux qui permettent la collaboration dans notre mission à tous les niveaux.

6.     Améliorer nos structures de communication, utiliser efficacement les technologies modernes et chercher des alternatives, si nécessaire.

7.     Développer et renforcer des structures à tous les niveaux pour permettre à la Famille Dominicaine de mieux s’en prendre ensemble aux causes profondes de l’injustice.

8.     Renforcer la présence dominicaine aux Nations Unies en s’assurant que les voix de ceux dont les droits humains sont violés soient entendues au plus haut niveau, d’une part grâce aux rapports de la Famille Dominicaine présente sur le terrain, et d’autre part en augmentant les ressources nécessaires à cette mission et aux projets concrets de Justice et Paix.

9.     Être  solidaires de nos frères et sœurs dont l’expérience de mission est rendue difficile et dangereuse par des facteurs politiques, religieux ou économiques.

10.  Soutenir les prophètes d’aujourd’hui qui dénoncent, comme nos premiers frères et sœurs, les structures de péché d’un pouvoir qui opprime les gens et viole l’intégrité de la création.

 Alors que nous inaugurons une nouvelle étape de notre histoire, nous demandons pardon pour nos omissions, nos attitudes et nos actions contre les droits humains, qui ont fait obstacle à la diffusion de la Bonne Nouvelle. Nous implorons la Grâce divine et l’effusion de l’Esprit Saint afin qu’’inspirés par la compassion de Jésus, nous devenions des messagers de la Vérité : que par notre prédication nous puissions rendre espoir aux millions de victimes violées dans leurs droits humains et dans ceux de la Terre, qui aspirent à une Bonne Nouvelle et à un futur nouveau. 




CONGRESO INTERNACIONAL
LOS DOMINICOS EN LA PROMOCIÓN Y DEFENSA DE LOS DERECHOS HUMANOS. PASADO, PRESENTE, FUTURO

Salamanca, España
1 – 5 de septiembre de 2016
Declaración final
En este año jubilar del octavo centenario de la Orden de Predicadores, a quien la Iglesia ha confiado la predicación del Evangelio, del 1 al 5 de septiembre, nos hemos reunido en Salamanca (España), 200 frailes, hermanas, laicos, monjas, sacerdotes asociados y jóvenes que ejercemos nuestro apostolado en 50 países de todos los rincones del mundo. Hemos reflexionado sobre cómo nuestra Familia Dominicana puede renovar su misión mediante la promoción y defensa de los derechos humanos.

Si bien la terminología “derechos humanos” es relativamente reciente, en la Iglesia hay una conciencia cada vez mayor de que centrarse en los derechos humanos unifica y afecta a cada uno de los aspectos de nuestro trabajo a favor del respeto y la defensa de la dignidad y la libertad inherentes a cada persona que están en el núcleo de la Buena Noticia que Jesús, la Palabra Encarnada, vino a predicar.

·       Las personas y la creación. El respeto de la dignidad humana y la promoción de los derechos humanos son inseparables del respeto y la protección de la Creación en toda su integridad. No puede haber una especie humana próspera, que ejerza los derechos humanos, si los ecosistemas de la Tierra están exhaustos y desprotegidos. Este respeto general por toda la Creación da cuerpo a la comprensión que la Iglesia tiene del “bien común”.

·       Justicia y Paz. Los derechos humanos nos permiten traducir el principio de la justicia en compromisos concretos y vinculantes. Los derechos humanos son reconocidos por la comunidad internacional como constitutivos de un orden democrático pacífico. Todas las personas tienen derechos, libertades y responsabilidades, que, a su vez, permiten a cada cual construir un mundo justo y promover la paz.

·       Las múltiples dimensiones de los derechos y responsabilidades de cada persona. Los derechos humanos se clasifican actualmente en derechos civiles, políticos, económicos, sociales y culturales. Se entienden como universales, indivisibles e interdependientes, dentro del respeto a la diversidad cultural. Aun cuando estos principios no se aplican fácilmente en nuestro mundo, se corresponden con el énfasis que la Doctrina Social de la Iglesia pone en la totalidad de la persona.




·       Vida intelectual y experiencia. Cada uno de los derechos humanos nos desafía a reconsiderar la finalidad de nuestro estudio y nuestra investigación. Nos llaman a dirigir nuestra actividad intelectual a abordar los significados y las raíces estructurales de las violaciones de la dignidad y la libertad. Solo lograremos centrarnos en esto si escuchamos continuamente, con respeto y compasión, los testimonios de la gente que sufre.

Siguiendo a Jesús y a Domingo, también nosotros somos llamados a predicar esta Buena Noticia de modo que pueda llegar a los corazones de todas las personas: las que sufren, las que están junto a ellas, las que permanecen indiferentes, aquellas que las oprimen y las que abusan del regalo de la creación que Dios nos ha dado.

Por eso, no es accidental que nos reunamos en Salamanca. Deseamos participar del espíritu que inspiró a nuestros hermanos, Pedro de Córdoba, Antonio de Montesinos, Bartolomé de las Casas, Francisco de Vitoria y demás frailes del siglo XVI que conformaron la Escuela de Salamanca. Colaborando estrechamente entre ellos, ampliaron el significado de la comunidad humana. Al insistir en la necesidad de reconocer y proteger los derechos de los pueblos originarios del “Nuevo Mundo”, Vitoria, con sus hermanos, puso los fundamentos del Derecho Internacional y mostró la necesidad de una comunidad y cooperación globales, que ha inspirado a los fundadores de las Naciones Unidas, el principal foro existente en la actualidad para la promoción de la justicia y la paz globales.

Al recorrer la historia de nuestra Familia Dominicana, reconocemos que en muchas ocasiones no hemos promovido ni defendido los derechos de todos. Sin embargo, en las distintas épocas y también hoy, reconocemos a muchos hermanos y hermanas que son testigos brillantes de la compasión y defensores de los empobrecidos, los marginados, los oprimidos y defensores de la Tierra.

Reconocemos que aún tenemos un largo camino por delante para llegar a ser verdaderos defensores de lo que sufren, por eso, reunidos en este congreso, nos comprometemos con las siguientes acciones:

1.     Acoger como parte integral de nuestro carisma dominicano la misión de justicia y paz como constitutiva de la predicación del Evangelio.

2.     Integrar la Doctrina Social de la Iglesia y la defensa de los derechos humanos en todos los aspectos de la formación de la Familia Dominicana –hermanos, hermanas, monjas, laicos, asociados, fraternidades sacerdotales, jóvenes y otros movimientos y asociaciones.

3.     Promover el estudio de Laudato Si como medio para enseñar una ecología integral que combine el bienestar de los seres humanos y el de toda la creación.

4.     Adoptar y promover el Proceso Salamanca, que llama a la Familia Dominicana, a nuestras instituciones educativas y programas de apostolado, a orientar nuestro estudio, investigación, análisis y acción para abordar los desafíos que afronta nuestro mundo, y a crear una sinergia entre nuestra vida intelectual y nuestra vida apostólica.

5.     Crear y fortalecer redes que permitan la colaboración en todos los niveles de nuestra misión.

6.     Mejorar nuestras estructuras de comunicación, haciendo uso de las tecnologías modernas de modo eficaz y buscando alternativas cuando sea necesario.

7.     Desarrollar y fortalecer, a todos los niveles, estructuras que faciliten que la Familia Dominicana trabaje unida para abordar las causas que están en la raíz de la injusticia.

8.     Fortalecer la presencia dominicana en las Naciones Unidas, asegurando que las voces de quienes sufren abusos en sus derechos humanos sean escuchadas en los niveles más altos, mediante la comunicación de los miembros de la Familia Dominicana que trabajan sobre el terreno, y aumentando los recursos dedicados a esa misión tanto como para proyectos concretos de justicia y paz.

9.     Ser solidarios con nuestros hermanos y hermanas cuya experiencia de misión es difícil y peligrosa, debido a factores políticos, religiosos o económicos.

10.  Apoyar, como hicieron nuestros primeros hermanos y hermanas, a quienes asumen posturas proféticas contra las estructuras pecaminosas de poder que oprimen a las personas y violentan la totalidad de la creación.

Al adentrarnos en esta nueva etapa de nuestra historia, pedimos perdón por nuestras muchas omisiones, actitudes y acciones en contra de los derechos humanos que han impedido que la Buena Nueva se difundiese. Confiamos en la gracia de Dios y la efusión del Espíritu Santo para que, inspirados solo por la compasión de Jesús, podamos llegar a ser mensajeros de la Verdad y nuestra predicación pueda llevar esperanza a los millones de víctimas de las violaciones de los derechos humanos y de la Tierra que claman por una Buena Noticia y por un nuevo futuro.




INTERNATIONAL CONGRESS
DOMINICANS IN THE PROMOTION AND DEFENCE OF HUMAN RIGHTS:
PAST, PRESENT, FUTURE
Salamanca, Spain
1 – 5 September 2016
Final Statement
In this 800th Jubilee Year of the Dominican Order being entrusted by the Church to go forth and preach the Gospel, we, 200 Dominican friars, sisters, laity, nuns, priest associates and youth, ministering in 50 countries in all corners of the world, have gathered in Salamanca, Spain, from 1-5 September, 2016, to reflect on how our Dominican Family can renew its mission through the promotion and defence of human rights.

While the terminology of “human rights” is relatively recent, there is a growing consciousness in the Church that the focus on human rights  touches and unifies every aspect of our work to respect and defend the inherent dignity and freedom of each and every person which is at the heart of the Good News that Jesus, the Incarnate Word, came to preach:

·       People and CreationRespect for human dignity and the promotion of human rights are inseparable from respect and protection of Creation in all its integrity. There cannot be a flourishing human species, exercising human rights, if Earth’s eco-systems are depleted and unprotected. This broad respect for the whole of Creation gives flesh to the Church’s  understanding of the “common good”.

·       Justice and Peace. Human rights enable us to translate the principle of justice into concrete, binding commitments. Human rights are recognized by the international community as constitutive of a peaceful and democratic order.  All persons have rights, freedoms and responsibilities, which in turn enable each one to build a just world and nurture peace.

·       Multiple Dimensions of Rights and Responsibilities of Each Person. Human rights are now categorized into civil, political, economic, social and cultural rights. They are understood as universal, indivisible, and interdependent, while respecting cultural diversity. These principles, while not readily applied in our world, correspond to the emphasis of Catholic Social Teaching on the whole person.

·       Intellectual Life and Experience.  Each of the human rights challenges us to reconsider the purpose of our study and research. They call us to direct our intellectual pursuits to exploring the meanings and structural roots of violations of dignity and freedom. This focus can only be accomplished if we continuously listen with respect and compassion to the testimonies of those who suffer.

Following Jesus and Dominic, we, therefore, are called to preach this Good News in a way that can touch the hearts of all people: those who suffer, those standing with them, those indifferent to them, those oppressing them, and those who abuse God’s gift of creation.
It is, therefore, no accident that we are meeting in Salamanca. We wish to breathe in the spirit that inspired our brothers, Pedro de Cordoba, Antonio de Montesinos, Bartolome de las Casas, Francisco de Vitoria and other Dominicans of the 16th century centered around the Salamanca School.  In close collaboration, they expanded the meaning of human community.  Emphasizing the need to recognize and protect the rights of indigenous peoples of the "new world", Vitoria with his brothers laid the foundation of International Law and the need for global community and cooperation that has inspired the founders of the United Nations, today’s primary institution to promote global justice and peace.

Surveying the history of our Dominican Family, we recognize that often we have failed to promote and defend the rights of all. Nevertheless, throughout the ages, and even today, we acknowledge many brothers and sisters who are shining witnesses of compassion and defenders of the poor, the marginalized, the oppressed and the earth.

We recognize that we still have a long way to go to become true defenders of the rights of those who suffer, and so, gathered at this Congress, we commit ourselves to the following actions.

1.     Embrace as an integral part of our Dominican charism the mission of justice and peace as constitutive to the preaching of the gospel.

2.     Integrate Catholic Social Teaching and the defence of human rights into all aspects of the formation of the Dominican Family – brothers, sisters, nuns, laity, associates, priest fraternities, youth, and other movements and members of the family.

3.     Promote the study of Laudato Si as a means for teaching an integral ecology that combines the well-being of humans with the whole of creation.   

4.     Adopt and promote the Salamanca Process which calls on Dominicans, our educational  institutions, and ministerial programs to direct our study, research, analysis, and action towards addressing the challenges our world faces, thus creating a passionate synergy between our intellectual and apostolic lives.

5.     Create and strengthen networks that enable collaboration at all levels of our mission.

6.     Improve our structures of communication, using modern technologies effectively and seeking alternatives when necessary. 

7.     Develop and strengthen structures at all levels that facilitate the Dominican Family working together to address the root causes of injustice.

8.     Strengthen the Dominican presence at the United Nations by ensuring that the voices of those suffering human rights abuses are heard at the highest levels through the sharing of the Dominican family on the ground and by increasing resources dedicated to that mission and concrete justice and peace projects.

9.     Be in solidarity with our brothers and sisters whose mission experience is difficult and dangerous due to political, religious or economic factors.  

10.  Support those who take prophetic stands, like our early brothers and sisters, against sinful structures of power that oppress people and violate the whole of creation. 

As we embark on this new stage of our history, we ask forgiveness for our many omissions, attitudes and actions against human rights, that have prevented the Good News being spread. We rely on the grace of God and the outpouring of the Holy Spirit so that, inspired only by the compassion of Jesus, we may become messengers of Truth and our preaching may bring hope to the millions of victims of violations of human rights and of the Earth that are crying out for Good News and for a new future.