domingo, 27 de março de 2016

Résumé d’une lettre de nos sœurs irakiennes d’Ankawa

          La nouvelle magnifique de la résurrection de Jésus a sa source dans une tombe. Les femmes qui arrivent là y trouvent un jeune homme.  Des évènements importants se sont passés dans cette tombe et la communauté qui les proclame—chose surprenante—est la même qui habite les ténèbres de la tombe, dans la détresse et l’angoisse.  Mais rien ne peut empêcher que cette communauté fasse l’expérience de la puissance et de l’amour de Dieu.

          Dans le même esprit, notre communauté, qui se trouve dans la tombe avec les femmes et le jeune homme, vous souhaite une joyeuse Pâque, et vous demande de prier pour que nous ayons le courage d’annoncer la résurrection du Seigneur en Irak a notre peuple épuisé. 

          Il est vrai que la crise est moindre en ce moment, mais les gens ressentent une crise de l’âme.  En réponse, nous continuons à accompagner les personnes déplacées dans les camps, à assurer les messes, les moments de prière.  En plus, comme nous savons que l’éducation contribue à créer une société de paix, nous continuons à travaillons dans notre école (440 élèves), et nos trois jardins d’enfants (465 enfants).  Nous espérons ouvrir un centre de soins pour personnes traumatisées, une autre école dans la ville de Dohuk, et une école secondaire pour agrandir notre école élémentaire.

           Notre peuple garde peu d’espérance.  Les gens n’envisagent pas un avenir capable de sécuriser leurs vies.  Ils se réjouissent lorsqu’on libère des villes chrétiennes, mais ils ne sont pas sûrs de pouvoir vivre en sécurité s’ils y retournaient.

          Les conditions dans les camps sont toujours misérables.  On a fait des efforts de placer un certain nombre personnes dans de meilleurs locaux, mais il y en a tellement.  Bien sûr que ces conditions affectent toute la vie.

            La communauté continue d’accompagner les gens dans leurs peurs et leurs soucis.  Nous savons vivre avec l’incertitude et l’inconnu. C’est de cette façon que nous entendons l’itinérance aujourd’hui : nous sommes prêtes a partir vers ce qui nous est important, en faisant confiance au Seigneur.

             Malgré tout, nous essayons de voir des signes de l’amour et de la puissance de Dieu en comptant sur sa fidélité.

            Je termine avec la réponse d’un élève de notre écolé lorsqu’un enseignant lui a demandé ce que Jésus lui avait dit pendant la prière : « N’ai pas peur, car les anges chantent dans tes églises (en référence à son église dans la plaine de Ninive).

           Nous vous souhaitons une très bonne Pâque.

sábado, 19 de março de 2016

                           
Merci aux Sœurs et la Famille Dominicaine Canadienne
Justice et Paix
Ouverture d’un foyer 
pour accueillir les réfugiés


     Le jubilé de l’Ordre juxtaposé au jubilé de la Miséricorde ont suscité maintes initiatives au sein de l’Ordre, de  la Congrégation et dans nos différentes entités.


Actuellement, la Famille dominicaine canadienne travaille à l’ouverture d’un foyer pour accueillir les réfugiés. Les Dominicaines de la Trinité ont décidé de quitter  Montréal pour déménager leur généralat dans leur maison de Shawinigan.  Répondant à l’appel du pape François, nos sœurs souhaitent mettre leur maison généralice à la disposition des réfugiés Et pour ce faire, un comité a été mis sur pied. En plus des sœurs Raymonde Dussault, Lucille Desponts et du frère Yvon Pomerleau, on y retrouve au moins trois membres des Fraternitès dominicaines laïques. Le projet s’appellera :’’Foyer du Monde’’. Il visera à loger des familles dans un style, d’abord communautaire et à les aider à apprivoiser leur société d’accueil, à apprendre la langue française, à trouver un emploi, à s’intégrer au monde scolaire et à trouver un logement qui leur conviendrait mieux. La Province veut créer une œuvre stable qui aura saveur d’Evangile et de compassion.  Comme le rappelait le pape François, ‘’un chrétien ne bâtit pas des murs, mais des ponts’’

Évidemment, nos communautés vieillissantes n’ont pas de personnel à offrir pour tenir une telle œuvre.  La Providence faisant bien les choses, il y a trente ans, des Frères Dominicains, des sœurs de la CRSD et des Dominicaines de la Trinité s’impliquaient à la Maison-Blanche pour être à l’écoute des jeunes étudiants et étudiantes par la Pastorale universitaire.  Le 7 février dernier, la communauté chrétienne universitaire de l’Université de Montréal était en fête. A l’occasion de sa traditionnelle ‘’messe des nations’’ elle soulignait le trentième anniversaire de la fondation de la Maison-Blanche.
Pendant l’Eucharistie solennelle présidée par Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal et tout au long du souper et de la soirée,  on pouvait palper la fécondité de ce magnifique service que l’Ordre Dominicain du Canada avait rendu à ces jeunes. Non seulement plusieurs d’entre eux y ont trouvé un lieu qui pouvait les accueillir tels qu’ils étaient, avec leurs aspirations de vie et leurs inquiétudes, mais ce lieu a marqué chez plusieurs d’entre eux un tournant dans leur vie. Combien ont trouvé là, celui ou celle qui est devenu leur époux ou leur épouse. Entre les branches, on disait même que la Maison-Blanche avait été ‘’une agence matrimoniale’’…La fécondité de la Maison-Blanche ne s’arrête pas là. Certains anciens ont poursuivi leur cheminement de foi en formant des fraternités dominicaines laïques Fra Angelico,  Frassati et St-Dominique.
Ce sont eux qui avec les Dominicaines de la Trinité, de la CRSD et les Frères travaillent à l’ouverture d’un foyer pour accueillir des réfugiés. Leurs compétences professionnelles variées permettent un éventail de domaines dans lesquels ils peuvent s’impliquer. Ayant reçu beaucoup, ils veulent donner beaucoup.


Qui aurait pu penser que la création de la Maison-Blanche engendrerait, trente ans plus tard, une chaîne de collaboration  en vue de créer une autre Maison, le ‘’Foyer du Monde’’ ?


 Photos de la fête du 30e anniversaire de la Pastorale universitaire :