XII
GIORNATA DELL’IMPEGNO DELLA SOLIDARITA
Tradition
e tendresse : injustice et espérance
De
la femme d’aujourd’hui
Soriano
Calabro 1
et 2 décembre 2012
« La commission Justice-Paix et
Créato » de la famille Dominicaine a organisé, les 1° et 2 décembre 2012,
la XII ° journée
de l’engagement et de la solidarité à
Soriano Calabro, au sanctuaire de San Domenico.
Accueillie
par la communauté le samedi matin, la
rencontre a commencé avec Cettina Millitello Théologienne.ont succédé Marie
Carmelo Lanzetta maire de Monasterace – Giovanna Fronte :défenseur de
justice, Barbara Vinci appartenant à une famille victime de la mafia, Catherine
Patania responsable de : « lutte contre la violence envers les femmes
et les enfants ;
La théologienne Cettina Militello a ouvert la
série des conférences partant de la conception que la bible a de la femme. La
femme, dans le Livre Sacré, est une femme qui ose, qui a l’audace de changer le
destin des hommes et des femmes autrement
que par des actes de soumission, de dépendance, d’obéissance qui ont
toujours été considérés comme la spécificité de l’anthropologie féminine.
L’avocate Giovanna Fronte ayant pour but de servir l’Eglise par amour : Elle
s’occupe des victimes de la criminalité, en particulier des femmes, de celles
qui se sont désolidarisées de la vie « du milieu » et collaborent
avec la justice. Son expérience auprès des femmes l’a conduite à cette
constatation : Les hommes sont plus facilement pris en considération,
écoutés et disposent de plus de moyens
pour se défendre Les femmes , elles ne jouissent pas des mêmes droits.
Barbara Vinci nous a présenté son cheminement de
rachat et de libération encore en acte aujourd’hui. A 7 ans elle a été
tragiquement privée de son père, assassiné par la mafia. Depuis lors, elle a
vécu, ainsi que toute sa famille, dans la solitude, abandonnée par ceux de son
pays qui les fuyaient et ignoraient bien des circonstances. Aujourd’hui, elle
n’est plus révoltée comme elle le fut plusieurs années avant de fréquenter une
association qui l’aide à transformer son expérience douloureuse en engagement à
vivre libérée des jugements et préjugés et à aider d’autres victimes
innocentes.
Catherine Patania : Poursuit la
réflexion sur le thème de la
violence envers la femme : En
tant que psychologue et psychiatre, elle donne une aide pratique aux victimes
des hommes violents qui, presque toujours se révèlent différents de ce qu’ils
étaient quand ils se sont fait connaître au début de leurs rapports affectifs
et conjugaux. Elle a cité le cas d’une femme qu’elle a suivie pendant des
années et qui, dernièrement le 25 novembre 2012, journée dédiée « au
souvenir de la femme victime de violences », a parlé à RAI 1, soulignant
le bénéfice de la dénonciation et du courage nécessaires pour dépasser la peur !
et l’aide des institutions qui sont chargées de les soutenir.
Le maire Maria Carmela est une autre
femme qui a le courage, avec l’aide de
nombreuses personnes dans toute l’Italie
de ne pas se déclarer vaincue par les menaces de mort reçues parce qu’elle
lutte contre les injustices. Elle s’est
libérée de la peur qui la paralysait, aujourd’hui, elle peut dire, devant tous
ses auditeurs, qu’on peut oser aussi espérer voir triompher la justice sociale.Comme
maire de son village et touchée dans sa personne par la violence psychologique
qui entrave sa propre liberté, elle a entrepris un travail auprès des femmes victimes de l’injustice
sociale en les incitant à la résistance civile et digne dépassant leur peur
afin de rompre le mur du silence.
Après les récits des
« femmes courageuses » l’assemblée s’est séparée pour se retrouver le
jour suivant pour la solennelle
concélébration eucharistique.