quarta-feira, 5 de março de 2014

La traite des personnes


 

   Chaque dimanche matin, près de 100 mères manifestent devant la porte de la Cathédrale de São Paulo, à cause de leurs fils et filles que sont disparus.


  Leur désespoir face à la disparition de leurs enfants a

amené les femmes à créer l'Association brésilienne pour la Défense des Enfants Disparus (ABCD), Association fondée le 31 Mars 1996. Cette Association, qui était une initiative des mères d'enfants disparus, cherche à coopérer avec les autorités du pays afin de trouver les personnes disparues.



Aujourd'hui, nous écoutons le message du Pape dans les églises du Brésil pendant la messe du mercredi des cendres.  Rosa  





Dans son message pour la campagne de fraternité au Brésil, le Pape dénonce le trafic des personnes et la violence dans les familles, et pendant l’Audience générale il indique que le carême nous présente une occasion pour sortir de notre accoutumance au mal.

2014-03-05 L’Osservatore Romano
 
On ne peut pas rester impassibles en sachant qu’il existe des êtres humains traités comme des marchandises, des enfants adoptés pour l’explantation d'organes, des femmes trompées et poussées à la prostitution, des travailleurs sans droits et sans voix: «Cela est le trafic humain». Une forte dénonciation des plus graves délits contre l’humanité est le noyau central du message du Pape François à l’occasion de l’habituelle campagne de fraternité qui marquera l’itinéraire quadragésimal au Brésil. 

Rendu public dans la matinée du 5 mars, Mercredi des Cendres, le message du Pape — s’inspirant du thème «Fraternité et trafic humain» proposé pour la campagne des évêques brésiliens — passe en revue les plaies qui défigurent le visage non seulement de ceux qui sont traités comme des marchandises ou «comme un objet, exposé pour vendre un produit ou pour satisfaire des désirs immoraux», mais aussi de ceux qui restent impassibles face à ces choses. Et il invoque la nécessité d’un profond examen de conscience à travers lequel prendre conscience que «la dignité humaine est identique chez chaque être humain».
C’est ce qu’en substance le Pape a recommandé également ce matin aux fidèles réunis place Saint-Pierre pour l’Audience générale. Il leur a proposé l’image du cœur qui s’anesthésie à cause de l’«accoutumance à des comportements non chrétiens». Et le Carême est précisément un temps fort, a-t-il dit, à vivre comme une occasion pour «sortir des habitudes lasses et de l’accoutumance paresseuse au mal».
Il y a deux invitations auxquelles, selon le Pape, les chrétiens doivent répondre. La première est de prendre conscience des «merveilles du Seigneur» et offrir, en conséquence, son engagement personnel de conversion. La deuxième apparaît plus exigeante: vivre à fond son propre baptême. Ce qui signifie pour le Pape ne pas s’habituer aux situations de dégradation et de misère que nous rencontrons en marchant dans les rues de nos villes et de nos pays. «Il existe le risque – a-t-il mis en garde – d’accepter passivement certains comportements et de ne pas nous étonner face aux tristes réalités qui nous entourent. Nous nous habituons à la violence, comme s’il s’agissait d’une nouvelle quotidienne qui va de soi; nous nous habituons à nos frères et sœurs qui dorment dans la rue, qui n’ont pas de toit pour se protéger. Nous nous habituons aux réfugiés à la recherche de liberté et de dignité, qui ne sont pas accueillis comme ils le devraient». De là naît l’exigence de la conversion des cœurs.