sábado, 21 de dezembro de 2013


Chères Soeurs
Voici un article de Frei Betto, nos frère dominicain, qui pourrait intéresser l’une ou l’autre de nos soeurs. Nous, nous avons rejoint une photo de nos frère. Article présenté par Sr Anne Marie pour le blog. Une bonne lecture.


  

LE PAPE FRANCOIS ET L’ÉCONOMIE DU MARCHÉ Publié le 19 Décembre 2013

Frei Betto (fr. Carlos Alberto Libânio Christo, op)

Le pape François vient de publier le document « Joie de l’Évangile », dans lequel il dit clairement ce qu’il voit. Sa voix prophétique dérange CNN, la puissante chaîne de communication des États-Unis qui lui décerne la « Médaille de Carton », distinction reçue par ceux qui disent des bêtises en matière d’économie.

Quelles sont les « bêtises » que le pape François a prononcées ? Le lecteur peut en juger lui-même : « Aujourd’hui, nous devons dire « non à une économie de l’exclusion et de la disparité sociale ». Une telle économie tue. Il n’est pas possible que le fait qu’une personne âgée réduite à vivre dans la rue, meure de froid ne soit pas une nouvelle, tandis que la baisse de deux points en bourse en soit une. Voilà l’exclusion. On ne peut plus tolérer le fait que la nourriture se jette, quand il y a des personnes qui souffrent de la faim. C’est la disparité sociale. »

« Aujourd’hui, tout entre dans le jeu de la compétitivité et de la loi du plus fort, où le puissant mange le plus faible. Comme conséquence de cette situation, de grandes masses de population se voient exclues et marginalisées : sans travail, sans perspectives, sans voies de sortie. »

« On considère l’être humain en lui-même comme un bien de consommation, qu’on peut utiliser et ensuite jeter. Nous avons mis en route la culture du « déchet » qui est même promue. Il ne s’agit plus simplement du phénomène de l’exploitation et de l’oppression, mais de quelque chose de nouveau : avec l’exclusion reste touchée, dans sa racine même, l’appartenance à la société dans laquelle on vit, du moment qu’en elle on ne se situe plus dans les bas-fonds, dans la périphérie, ou sans pouvoir, mais on est dehors. Les exclus ne sont pas des ‘exploités’, mais des déchets, ‘des restes’. » (53)

Dans la suite, François condamne la logique que le libre marché s’attribue pour soi-même de promouvoir l’inclusion sociale : « Cette opinion, qui n’a jamais été confirmée par les faits, exprime une confiance grossière et naïve dans la bonté de ceux qui détiennent le pouvoir économique et dans les mécanismes sacralisés du système économique dominant. En même temps, les exclus continuent à attendre. »

« Pour pouvoir soutenir un style de vie qui exclut les autres, ou pour pouvoir s’enthousiasmer avec cet idéal égoïste, on a développé une mondialisation de l’indifférence. Presque sans nous en apercevoir, nous devenons incapables d’éprouver de la compassion devant le cri de douleur des autres, nous ne pleurons plus devant le drame des autres, leur prêter attention ne nous intéresse pas, comme si tout nous était une responsabilité étrangère qui n’est pas de notre ressort. »

« La culture du bien-être nous anesthésie et nous perdons notre calme si le marché offre quelque chose que nous n’avons pas encore acheté, tandis que toutes ces vies brisées par manque de possibilités nous semblent un simple spectacle qui ne nous trouble en aucune façon. » (54)

Le pape souligne que les intérêts du capital ne peuvent pas prévaloir sur les droits de l’homme : « Une des causes de cette situation se trouve dans la relation que nous avons établie avec l’argent, puisque nous acceptons paisiblement sa prédominance sur nous et sur nos sociétés. La crise financière que nous traversons nous fait oublier qu’elle a à son origine une crise anthropologique profonde : la négation du primat de l’être humain ! »

« Nous avons créé de nouvelles idoles. L’adoration de l’antique veau d’or (cf. Ex 32, 1-35) a trouvé une nouvelle et impitoyable version dans le fétichisme de l’argent et dans la dictature de l’économie sans visage et sans un but véritablement humain. La crise mondiale qui investit la finance et l’économie manifeste ses propres déséquilibres et, par-dessus tout, l’absence grave d’une orientation anthropologique qui réduit l’être humain à un seul de ses besoins : la consommation. » (55)

En parlant du capitalisme, François défend le rôle de l’État comme garant de la vie sociale et condamne l’autonomie absolue du libre marché : « Alors que les gains d’un petit nombre s’accroissent exponentiellement, ceux de la majorité se situent d’une façon toujours plus éloignée du bien-être de cette heureuse minorité. Ce déséquilibre procède d’idéologies qui défendent l’autonomie absolue des marchés et la spéculation financière. Par conséquent, ils nient le droit de contrôle des États chargés de veiller à la préservation du bien commun. »

« Une nouvelle tyrannie invisible s’instaure, parfois virtuelle, qui impose ses lois et ses règles, de façon unilatérale et implacable. De plus, la dette et ses intérêts éloignent les pays des possibilités praticables par leur économie et les citoyens de leur pouvoir d’achat réel. S’ajoutent à tout cela une corruption ramifiée et une évasion fiscale égoïste qui ont atteint des dimensions mondiales. L’appétit du pouvoir et de l’avoir ne connaît pas de limites. Dans ce système, qui tend à tout phagocyter dans le but d’accroître les bénéfices, tout ce qui est fragile, comme l’environnement, reste sans défense par rapport aux intérêts du marché divinisé, transformés en règle absolue. (56)

Finalement, c’est un prophète qui met le doigt là où se trouve la blessure, car personne ne peut ignorer que le capitalisme a échoué pour 2/3 de l’humanité : les 4 milliards de personnes qui, selon l’ONU, vivent en-dessous de la ligne de pauvreté.

Rédigé par frei Betto OP 12/12/13   traduit par fr. Viktor Hofstetter, op
 
 

segunda-feira, 9 de dezembro de 2013

Une réunion historique

Voici l'article paru en Newslettre OP sur notre réunion en Afrique du
Sud, suivi d'une phrase de Nelson Mandela dans le mur d'entrée du
Musée de l'Apartheid.
Merci pour tout,
Carmina



 
Du 21 au 27 Octobre 2013, dix-sept (17) Promoteurs de Justice et Paix de l'Interafricaine de l'Ordre des Prêcheurs (IAOP): 7 frères, 6 sœurs des Sœurs dominicaines en Afrique (DSA), et 4 laïcs dominicains représentant toutes les régions d’Afrique se sont réunis à Johannesburg, Afrique du Sud, pour développer un plan stratégique permettant aux Dominicains d’être une plus grande force pour la justice et la paix en Afrique. C’était un événement historique, car c'est la première fois que toutes les branches de la famille dominicaine se sont réunies pour une telle réunion pour concevoir une vision commune de la façon d'aborder la justice et la paix dans nos différentes entités. Les participants ont été ravis de la présence de Sœur Celestina Veloso Freitas, OP, Coordinatrice Internationale de Justice et Paix pour les Sœurs Dominicaines Internationales (DSI), et du frère  Carlos Rodriguez Linera, OP, Promoteur Général pour Justice et Paix, qui sont tous deux basés à Sainte Sabine à Rome. Le frère  Neil Mitchell, OP., nous nous fait le compte rendu de cette réunion.
«Dans la présentation d'ouverture, le frère Mike Deeb, OP, Conseiller de l'IAOP pour Justice et Paix et la Famille Dominicaine, a parlé du "Voir, Juger, Agir» et du «Cercle pastoral" comme méthodes efficaces d'évangélisation qui permettent à l'Eglise de mettre son énergie dans la transformation de l'humanité. Toutes les entités et toutes les branches de la famille dominicaine en Afrique ont ensuite présenté des rapports détaillant où elles en sont dans le travail de justice et paix et ont abordé les questions auxquelles elles sont confrontées. Les participants se sont rendus compte que partout en Afrique, ils sont tous confrontés à au même genre de problèmes: la pauvreté, les inégalités, le chômage, la guerre, la violence, l'oppression, la corruption, la destruction de l'environnement, les abus sexuels, etc. Un des jours de la réunion a été consacrée à une excursion pour permettre aux participants de s’imprégner de certaines réalités sud-africaines.

Le frère Emmanuel Ntakarutimana, OP, Promoteur de Justice et Paix pour le Vicariat du Rwanda et du Burundi, et Président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme du Burundi a fait un exposé sur les défis du travail de justice et paix en Afrique. Il a décrit le problème de déficit moral du monde. En nous rappelant les cinq frontières de l'évangélisation pour l'Ordre définies par le Chapitre Général d'Avila (1986) (ceux qui font face à la mort, ceux qui sont déshumanisés, ceux des autres confessions chrétiennes, d'autres religions et idéologies laïques), le fr. Emmanuel nous a appelés à mettre notre expertise en commun avec tant d'autres personnes et tant d'institutions qui travaillent tous à lever le voile du traumatisme qui couvre l'Afrique et empêche les gens à se développer.

Le frère Carlos, a parlé du travail de la délégation dominicaine auprès des Nations Unies qui cherche à influencer, dans l’esprit de l'Evangile, les politiques publiques des États afin que celles-ci soient faites conformément à l'intérêt commun. Le frère Carlos a aussi salué le "Processus de Salamanque" comme un moyen de renouer nos institutions dominicaines avec la réalité.

Les dernières séances de la réunion ont été consacrées à l'identification des principaux domaines auxquels nous sommes confrontés en Afrique, et à l'élaboration de stratégies qui nous permettront de devenir une force plus grande pour la justice et la paix. Les promoteurs se sont engagés à tenir, des sessions de formation régionales avant la fin de 2014, pour développer  ces capacités dans nos promoteurs. » Félicitations !

Newsletter Dominicaine

***************************************************************************

Pour l’excursion nous sommes allés au Musée de l’Apartheid, où  la qualité morale de Nelson Mandela est mise en relief. Qu’il repose en paix.

« To be free is not merely to cast off one’s chains, but to live in a way that respects and enhances the freedom of others”

                                                                                                   Nelson Mandela

quinta-feira, 7 de novembro de 2013

 

Benin - Projet  Songhaï 


Sr Carmina annonce que :
Demain, vendredi 8 novembre, le Fr Nzamujo OP, créateur du Projet Songhaï, sera condécoré par la Présidence de la République du Bénin.
  
“Songhaï développe une gamme d’activités assez variées et diversifiées. Ces différentes activités touchent les trois secteurs de développement à savoir les secteurs primaire, secondaire et  tertiaire. Plus de neuf (09) filières intégrées : production animale, production végétale, production piscicole, agroalimentaire, technologies appropriées, énergies renouvelables, formation, services, etc. constituent le socle de développement des différentes activités.”
 
Savoir plus:


Frances et Rosa ont visité ce beau projet  100% écologique, de développement intégral, en juillet de cette année.  Voici quelques photos prises pendant la visite :  

 

 

terça-feira, 5 de novembro de 2013


 
 
 
 
Notre Sœur Geraldinha sera honorée pour la mission qui se développe
avec les pauvres dans le nordest de Minas Gerais, Brésil

Soeur Geralda Magela da Fonseca (Sr. Geraldinha ) de la Congrégation Romaine de Saint Dominique, CRSD, partage la lutte avec les familles de « l’Acampamento Sem Terra » de Salto da Divisa, MG.  Elle  est une des personnes choisies pour recevoir le Prix João Canuto, du « MHuD - Mouvement Humanos Direitos »*, le 09 /12, à Rio de Janeiro,

Nous, ses sœurs, nous nous sentons honorées  avec elle et la félicitons .  Nous demandons au Dieu de la vie qui renouvelle chaque jour de renforcer son espérance et sa foi. Nous savons que c'est un travail qui ne peut être résolu d'un moment à un autre, et qui exige de grands sacrifices, de la persévérance, et du " garra ".  Sr Geraldinha partage la douleur des gens, leurs angoisses et leurs espoirs. Elle est entraînée par une mystique, le pouvoir mystérieux de Dieu, qu’elle porte en elle-même et qui n'est pas toujours compris, surtout par les grands propriétaires du terrain. 

Merci, Geraldinha ,  pour la visibilité que tu donnes à l'Eglise de Jésus-Christ, à nous dominicaines, et pour ce travail si beau, significatif et pertinent  Tu ne le fais  pas pour les gens, mais avec le peuple, afin que ce dernier ait plus de vie et puisse construire sa propre histoire.  Tu continues sur les chemins de Dominique et réfléchis sur sa vie pour que la prédication de nos jours devienne une réalité. Merci pour la grande prédicatrice de l’Evangile de la vie que tu es. ...................................................................................... ...............................................


Sa Sœur de la Commission Justice et Paix ,  Ir. Teresinha Reis, op


*L'organisation MHuD, travaille pour la Paix et les Droits de l'Homme ...Il « décerne un prix aux défenseurs de cette cause qu’il considère mettre la en évidence dans le pays. »  Sœur Geraldinha et Frei Henri des Roziers, font  partie de la liste d’onze personnes choisies  cette année.

 
« L'affiche de la campagne ... veulent refléter la cruauté de la traite des êtres humains. Mains enchaînées et prolongée symbolisent la situation de domination et d'exploitation des frères et sœurs victimes de la traite et leur sens de trafiquants de impuissance. La main qui tient les chaînes main est la force coercitive de la traite, qui exploite les victimes qui sont loin de leur terre, de leur famille et de leur peuple.

Cette situation détruit le projet du vie dans la liberté et la paix et viole les droits et la dignité de l'être humain, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. L'ombre sur le haut de l'affiche exprimé violations traite des êtres humains, qui nuisent à la fraternité et de la solidarité, que appauvrissent et déshumanisent la société. »

domingo, 3 de novembro de 2013

Dia de los Muertos



Chez les mexicains, le Jour des Morts est très important.  La culture se moque de la mort, et chaque année, le Musée National de l’Art Mexicain (à quatre rues de mon école, où la population est 97% immigrants mexicains) monte une exposition « Día de los Muertos ».  On peut y voir, parmi les objets d'art artisanal, des squelettes dans toutes sortes de situations banales : sur des motos, à l’église pour un mariage, dans des bars, etc.  Au premier jour de l’exposition, des « squelettes » se promènent à travers les galléries avec leurs guitares et des chants qui se rient de la mort. On  y déguste des crânes en chocolat ou en sucre et on boit de l'"horchata".

Tous les ans, les parents des élèves de mon école créent une "ofrenda ", un autel commémorant les parents et amis morts pendant l’année.  On y pose des photos de ces gens et des objets qui les symbolisent.  Des soucis font toujours parti de l’autel, puisque ces fleurs doivent guider les âmes des défunts vers leurs familles au Jour des Morts. La famille célèbre leur retour avec un repas fait de leurs mets préférés. Le repas peut se faire en « pique-nique » sur la tombe du défunt au cimetière.   La photo ci-dessus vous présente l’« ofrenda » à Cristo Rey cette année, avant que les élèves y déposent leurs objets.

Syncrétisme parfait pour une leçon sur la communion des saints !

Frances


quinta-feira, 17 de outubro de 2013

Journée International de l’Eradication de la Pauvreté

Hier, Journée Mondiale de l’Alimentation, le Pape François en un message adressé à Mr. José Graziano da Silva, Directeur Général de la FAO, dénonçait le scandale de la faim et de la malnutrition dans notre monde et encourageait à dépasser l’esclavage du profit à tout prix, à éviter tout gaspillage et à promouvoir la culture de la solidarité.
Lissez le message en entier dans www.news.va
 
Le même thème hier, aujourd’hui, il y a 21 siècles : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » Mc 6,37. Jusqu’à quand ???
                                         




Sœur Carmen Pardo
                         Bénin

quarta-feira, 16 de outubro de 2013

Journee Internationale pour l'Eradication de la Pauvrete

Aujourd'hui, 17octobre, c'est la journee internationale pour l'eradication de la pauvrete--intention qui nous unit, mission toujours presente dans nos coeurs,  notre priere, et dans nos projets. 

http://www.un.org/fr/events/povertyday/

16 octobre 2013: Journee Mondiale de l'Alimentation


Comme vous le savez sans doute, c’est aujourd’hui, 16 octobre, la Journee Mondiale de l’Alimentation contre la Faim et le Gaspillage.  En lire plus ici:


Que nos actions dans ce domaine—certes “petites, possibles, et pratiques”—soient aussi “prometteuses d’avenir”.

sexta-feira, 11 de outubro de 2013

11 Octobre 2013. Journée Internationale des Filles


 
« Toute personne a droit à la vérité, à l’éducation, à tout ce qui concerne la formation et la promotion culturelle et spirituelle de l’être humain »

Francisco de Vitoria

 
Chères Sœurs,

Nous toutes, nous sommes impliquées à la formation des filles (Foyers, Bibliothèque, Cours, Promotion Sociale, Catéchèse, Accompagnement…). Faisons-le de tout notre cœur, avec dévouement et enthousiasme pour que toute fille puisse jouir de ce droit proclamé par notre Frère Francisco de Vitoria OP au XVI siècle.

Je vous rappelle les autres dates importantes de jours qui vont suivre, fixées par le calendrier Justice, paix et intégrité de la création OP :

15 Octobre
Journée Internationale de la Femme Rurale
16 Octobre
Journée Mondiale de l’Alimentation
17 Octobre
Journée Internationale de l’Eradication de la Pauvreté
24 Octobre
Journée des Nation Unies
24-30 Octobre
Semaine du Désarmement

 

                                                                                                                                                Sœur Carmen Pardo OP

                                                BENIN

quarta-feira, 29 de maio de 2013

Justice et Paix - Promotrice de DSI

 
 
Nouvelle Promotrice de Justice et Paix DSI
 
La Coordinatrice Internationale de DSI (DOMINICAN SISTERS INTERNATIONAL)  Sr. Marie Thérèse Clément OP et son équipe est nommée la Conseillère Continentale de Justice et Paix pour l’Amérique Latine et caraïbes :  Sœur Celestina Veloso OP, Promotrice Internationale de Justice et Paix. Elle est brésilienne, Dominicaines de l'Annonciation, elle remplacée Sr Toni Harris,OP.
 
Notre grande Merci a Sr Toni Harris e bon courage à Sr Celestina Veloso.
 
Rosa,op
(Extrait :  www.dsiop.org et http://dominicanasdaanunciata.blogspot.com.br)

 

sexta-feira, 3 de maio de 2013

Droits de I´Homme - Maryland aux USA



Une bonne nouvelle:  hier, l’état de Maryland aux USA a annulé la peine de mort à l’intérieur de ses frontières.  Il existe maintenant 18 états qui n’ont plus cette peine—6 l’ont aboli ces dernières 6 années.  C’est encore une meilleure nouvelle parce qu’au tout début des USA, Maryland était la seule colonie catholique des 13 colonies britanniques, et sa ville de Baltimore le site du premier diocèse.  Donc, double réjouissance !

(Voici un lien où vous pourrez trouver plus d’infos sur le sujet : http://www.deathpenaltyinfo.org/states-and-without-death-penalty)

Prions pour que les autres 32 états fassent de même sous peu….

Frances

domingo, 7 de abril de 2013

Droits de I´Homme - Un traité qui sauvera des vies

Bonne nouvelle:
 
Hola, Carmen

Hoy es un gran día.
Hoy es uno de esos días que suceden muy de vez en cuando. Hace unas horas hemos conseguido que el Tratado sobre el control de armas se aprobase por una amplísima mayoría en Naciones Unidas.
Aunque no los veamos, el mundo está lleno de barcos que van de Rusia a Siria, de China a Sudán… cargados de todo lo necesario para cometer todo tipo de atrocidades. Detrás de ellos hay gobiernos, grandes empresas, mafias, traficantes, grupos armados y ejércitos. Las armas son un negocio de dimensión mundial en el que cada día se invierten y se ganan auténticas fortunas.
A pesar de todas las dificultades, Amnistía Internacional junto con muchas organizaciones de todo el mundo decidimos cargarnos de paciencia y trabajar intensamente durante años en conseguir este cambio. Era necesario salvar a hombres, mujeres, niños y niñas. Era necesario actuar y reducir el sufrimiento humano.
Y después de incidir, reincidir y volver a reincidir durante años, la mayoría de los gobiernos nos han escuchado y 154 votaron ayer a favor de un Tratado Internacional que regule el comercio de armas.
Hoy es un gran día. Hoy es uno de esos días en el que saboreamos la capacidad tan enorme de cambio que tenemos cada uno de nosotros y nosotras en la sociedad. Imagínate lo que podremos lograr si además hoy te unes a Amnistía Internacional.
Gracias por tu apoyo. Gracias por estar ahí,

María del Pozo Sierra
Responsable de Política Exterior - Amnistía Internacional

segunda-feira, 1 de abril de 2013

Justice et Paix - Secretariado Dominicano F. S. M. 2013

Secretariado Dominicano de Justiça e Paz do Brasil

Declaração da Assembleia dos Movimentos Sociais do

Fórum Social Mundial 2013

Sob o lema "Dignidade", o 9º Fórum Social Mundial juntou cerca de 70 mil participantes em mais de mil iniciativas organizadas pelos coletivos presentes em Túnis. A tradicional Assembleia dos Movimentos Sociais que acontece em todas as edições do Fórum publicou uma declaração, espécie de documento final do encontro.

Eis a declaração.

Nós, reunidas e reunidos na Assembleia de Movimentos Sociais, realizada em Túnis durante o Fórum Social Mundial 2013, afirmamos o contributo fundamental dos povos do Magreb-Maxereque (desde a África do Norte até o Médio Oriente) na construção da civilização humana. Afirmamos que a descolonização dos povos oprimidos é um grande repto para os movimentos sociais do mundo inteiro.
No processo do FSM, a Assembleia dos Movimentos Sociais é o espaço onde nos reunimos em toda a nossa diversidade para juntos construirmos agendas e lutas comuns contra o capitalismo, o patriarcado, o racismo e todo o tipo de discriminação e opressão. Temos construído uma história e um trabalho comum que permitiu alguns avanços, particularmente na América Latina, onde conseguimos travar alianças neoliberais e concretizar alternativas para um desenvolvimento socialmente justo e respeitador da natureza.
Juntos, os povos de todos os continentes conduzem lutas para se oporem com grande energia à dominação do capital, escondida por trás da promessa do progresso econômico e da aparente estabilidade política.
Agora, encontramo-nos numa encruzilhada onde as forças conservadoras e retrógradas querem parar os processos iniciados há dois anos com a sublevação popular na região do Maghreb-Maxereque, que ajudou a derrubar ditaduras e a enfrentar o sistema neoliberal imposto sobre os povos. Estas revoltas contagiaram todos os continentes do mundo, gerando processos de indignação e de ocupação das praças públicas.
Os povos de todo o mundo sofrem hoje os efeitos do agravamento de uma profunda crise do capitalismo, na qual os seus agentes (bancos, multinacionais, grupos mediáticos, instituições internacionais e governos cúmplices do neoliberalismo) procuram potenciar os seus lucros à custa de uma política intervencionista e neocolonialista.
Guerras, ocupações militares, tratados neoliberais de livre comércio e “medidas de austeridade” traduzidas em pacotes econômicos que privatizam os bens comuns e os serviços públicos, cortam salários, reduzem direitos, multiplicam o desemprego, aumentam a sobrecarga das mulheres no trabalho de assistência e destroem a natureza.
Estas políticas afetam mais intensamente os países mais ricos do Norte, aumentam as migrações, as deslocações forçadas, os despejos, o endividamento, e as desigualdades sociais como na Grécia, Chipre, Portugal, Itália, Irlanda e no Estado Espanhol. Elas reforçam o conservadorismo e o controlo sobre o corpo e a vida das mulheres. Além disso, tentam impor-nos a “economia verde” como solução para a crise ambiental e alimentar, o que além de agravar o problema, resulta na mercantilização, privatização e financeirização da vida e da natureza.
Denunciamos a intensificação da repressão aos povos em rebeldia, o assassinato das lideranças dos movimentos sociais, a criminalização das nossas lutas e das nossas propostas. Afirmamos que os povos não devem continuar a pagar por esta crise sistêmica e que não há saída dentro do sistema capitalista! Aqui em Túnis, reafirmamos o nosso compromisso com a construção de uma estratégia comum para derrocar o capitalismo. Por isso, lutamos:
Contra as multinacionais e o sistema financeiro (o FMI, o BM e a OMC), principais agentes do sistema capitalista, que privatizam a vida, os serviços públicos, e os bens comuns, como o água, o ar, a terra, as sementes, e os recursos minerais, promovem as guerras e violações dos direitos humanos. As multinacionais reproduzem práticas extrativistas insustentáveis para a vida, monopolizaram as nossas terras e desenvolvem alimentos transgênicos que nos tiram o direito à alimentação e eliminam a biodiversidade.
Lutamos pela anulação da dívida ilegítima e odiosa que hoje é instrumento de repressão e asfixia econômica e financeira dos povos. Recusamos os tratados de livre comércio que as multinacionais nos impõem e afirmamos que é possível construir uma integração de outro tipo, a partir do povo e para os povos, baseada na solidariedade e na livre circulação dos seres humanos.
Pela justiça climática e a soberania alimentar, porque sabemos que o aquecimento global é resultado do sistema capitalista de produção, distribuição e consumo. As multinacionais, as instituições financeiras internacionais e os governos ao seu serviço não querem reduzir as suas emissões de gases de efeito de estufa. Denunciamos a “economia verde” e recusamos todas as falsas soluções à crise climática como os agrocombustíveis, os transgênicos, a geo-engenharia e os mecanismos de mercado de carbono, como REDD, que iludem as populações empobrecidas com o progresso, enquanto lhes privatizam e mercantilizam os bosques e territórios onde viveram milhares de anos.
Defendemos a soberania alimentar e a agricultura camponesa, que é uma solução real para a crise alimentar e climática e significa também acesso à terra para a gente que a vive e a trabalha. Por isso apelamos a uma grande mobilização para travar o açambarcamento de terras e apoiar as lutas camponesas locais.
Contra a violência para as mulheres, que é exercida com regularidade nos territórios ocupados militarmente, mas também contra a violência que sofrem as mulheres quando são criminalizadas por participar ativamente nas lutas sociais. Lutamos contra a violência doméstica e sexual que é exercida sobre elas quando são consideradas como objetos ou mercadorias, quando a soberania sobre os seus corpos e a sua espiritualidade não é reconhecida. Lutamos contra o tráfico de mulheres, meninas e meninos. Defendemos a diversidade sexual, o direito a autodeterminação de gênero, e lutamos contra a homofobia e a violência sexista.
Pela paz e contra a guerra, o colonialismo, as ocupações e a militarização dos nossos territórios. Denunciamos o falso discurso em defesa dos direitos humanos e da luta contra os integrismos, que muitas vezes justifica ocupações militares por potências imperialistas como no Haiti, Líbia, Mali e Síria. Defendemos o direito dos povos à sua autodeterminação e à sua soberania, como na Palestina, Sahara Ocidental e Curdistão.
Denunciamos a instalação de bases militares estrangeiras nos nossos territórios, utilizadas para fomentar conflitos, controlar e saquear os recursos naturais e promover ditaduras em vários países. Lutamos pela liberdade de nos organizarmos em sindicatos, movimentos sociais, associações e todas as outras formas de resistência pacífica. Vamos fortalecer as nossas ferramentas de solidariedade entre os povos, como a iniciativa de boicote, desinvestimento e sanções para Israel e a luta contra a OTAN e pela eliminação de todas as armas nucleares.
Pela democratização dos meios de comunicação de massa e pela construção de media alternativos, fundamentais para inverter a lógica capitalista.
Inspirados na história das nossas lutas e na força renovadora do povo em rebeldia, a Assembleia dos Movimentos Sociais convoca todas e todos a desenvolverem ações coordenadas a nível mundial numa jornada mundial de mobilização (em data a definir).

Movimentos sociais de todo mundo, avancemos para a unidade a nível mundial para derrotar o sistema capitalista!
Basta de exploração, basta de patriarcado, racismo e colonialismo! Viva a revolução!
Viva a luta de todos os povos!