Session pour les Soeurs Dominicaines d'Afrique francophone. Nous vous
envoyons un article et après nous informerons d'autres choses vécues.
Je vous embrasse:
Carmina
Thème : LE DEVELOPPEMENT BASÉ SUR
L’HERITAGE ET LE CHARISME |
Contexte :
Session de formation pour DSA, zone francophone (Afrique de l’Ouest et Afrique
centrale)
Période :
du 05 au 18 janvier 2013-01-16 Lieu : Ouagadougou (Burkina-Faso)
Participants : 23 sœurs
dominicaines, de 12 congrégations, venant de 09 pays (Angola, Bénin, Burkina
Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, République Démocratique du Congo, Côte
d’Ivoire, Mozambique, Ruanda)
But de cet écho :
après avoir participé à cette session, nous voulons partager avec toutes les
sœurs de la Congrégation, l’axe principale de nos priorités missionnaires au
niveau du vicariat « l’Education, un moteur pour le développement du Bénin
et voir de l’Afrique » et, partant
de là, mener la réflexion sur notre contribution à la réalisation des objectifs
du millénaire pour le développement.
Nous
présentons cet écho par la méthode du VOIR
– JUGER – AGIR.
VOIR : que voyons-nous ?
Depuis l’an 2000
où « l’éducation pour tous » a été pris à cœur par plus de 150 pays
et classée au second plan des objectifs du millénaire pour le Développement,
plusieurs pays ont essayé de faire des efforts à ce niveau.
Au Bénin,
l’éducation primaire est déclarée gratuite pour tous les enfants. Alors le
constat est que vu l’effectif des enfants inscrits, les conditions de travail
et la qualité de l’enseignement deviennent non adaptées. Il y a eu une multiplication de classes de
fortunes, ou de modules de classes… mais cela se révèle encore insuffisant. Les
enseignants deviennent de moins en moins formés…une chose est sure :
« l’école s’est rapprochée des enfants dans les zones les reculées ».
Alors quelles
sont les difficultés que nous voyons pour cet objectif soit une réalité pour
l’an 2015 ?
JUGER : comment pouvons-nous situer par rapport à
cela ?
« Toute
personne a droit à l’éducation » selon la déclaration universelle pour les
droits de l’homme.
Dans le
compendium de la doctrine sociale de l’Eglise, l’Eglise catholique romaine
affirme, que « l’analphabétisme est une des causes qui contribue au
sous-développement et à la pauvreté en Afrique» n° 447.
Aussi,
soutient-elle que « …l’engagement en faveur de l’éducation et de la
formation de la personne a toujours été la première préoccupation de l’action
sociale du chrétien » Compendium DES, n° 557.
Quand à la parole de Dieu, Jésus nous
dit dans Mt 25,45 que « …tout ce
que vous avez fait à l’un des plus petits des miens, c’est à moi que vous l’avait
fait… »
En nous laissant
illuminer la parole de Dieu et nous souvenant que l’Eglise nous demande de
reconnaitre en toute personne la dignité humaine, le droit à l’éducation et
l’option préférentielle pour les pauvres…,
Que devons-nous
faire ? Qu’est ce qui nous encourage ou qu’est ce qui nous dérange dans ce
que nous avons sommes entrain de découvrir ?
AGIR :
que devons-nous faire ?
Caritas international
nous informe que « près de la moitié des enfants qui n’ont pas accès à
l’école, n’ont jamais eu de contact formel avec l’enseignement et probablement ne s’y inscriront jamais si de
nouvelles politiques et mesures incitatives ne
sont pas crées.
Alors le monde
s’approche de l’éducation pour tous mais trop lentement… Il reste encore à
faire pour atteindre l’objectif d’ici 2015.
Regardons dans notre travail
d’éducation, dans nos différents niveaux où nous nous œuvrons,
·
Bibliothèque,
·
Les filles ou jeunes de
nos foyers,
·
Enseignement au
collège,
·
Alphabétisation des
mamans,
·
Les enfants de la rue,
·
les malades mentaux,
·
les personnes socialement vulnérables…
Que pouvons-
nous faire davantage du point de vue qualitatif et quantitatif ?
Par notre prédication,
nous devons participer à la transformation de notre monde…
Srs
Carmen Pardo et Rachelle Da-Gbadji
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