Hier, le 13 mai, 2015, Soeur
Diana Momeka, dominicaine des Sœurs de Ste. Catherine de Sienne de Mosul a témoigné
devant la Commission pour les Affaires Etrangères des USA à Washington à propos
de ce qu’ont subi—et subissent encore—les réfugiés chrétiens d’Ankawa. Vous pouvez trouver le texte complet de son discours
ici :
Elle explique, entre autre :
§ le trajet qu’ont fait les dominicaines
depuis la bombe qui a explosé dans leur couvent de Mosul en 2009 ;
§ le choix que l’EI donnait aux chrétiens lorsqu’il
envahissait leurs villes : de se convertir à l’Islam, ou bien de payer une
taxe à l’EI, ou bien de quitter leurs villes sans rien apporter avec eux.
§ les Kurdes ont accueilli les réfugiés,
mais sans pouvoir leur offrir aucune autre aide
§ l’Eglise du Kurdistan a fait de son mieux
pour aider les chrétiens déplacés ;
elle a aussi fait appel à des groupes humanitaires qui ont pu aider les
sinistrés
§ les familles vivent actuellement avec
d’autres familles dans de petites structures où il y a tensions et conflits…
§ quand on demande aux Sœurs pourquoi elles
ne quittent pas l’Irak, elles répondent que c’est leur pays, qu’elles n’ont
rien fait de mal, que les chrétiens furent les premiers habitants de cette
terre…
§ en ce moment, dit Sœur Diana, l’EI est en
train de mener un génocide humain et culturel contre les chrétiens de la plaine
de Ninive
§ elle nomme trois besoins urgents :
o
libérer
les villes occupées par l’EI et faciliter le retour des chrétiens
o
un
effort coordonné pour reconstruire ce qui a été détruit
o
encourager
des entreprises à contribuer à la reconstruction de l’Irak et promouvoir le
dialogue inter-religieux
Frances
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